incident dans les stade

Incidents tifosi à Rome: 40 blessés parmi les forces de l'ordre - 12/11/2007

Source : AFP

Les violents incidents qui ont opposé dimanche soir à Rome des supporteurs de football aux policiers ont fait 40 blessés parmi les forces de l'ordre et au moins 100.000 euros de dégâts, selon l'agence italienne Ansa.

Les supporteurs, dont la colère a explosé après la mort d'un tifosi de la Lazio Rome tué accidentellement par un policier, ont attaqué deux casernes des forces de l'ordre ainsi que le Coni (Comité national olympique italien), proche du stade Olympique de Rome.

Le siège du Coni a subi des dégâts d'un montant d'environ 100.000 euros, selon des experts qui ont inspecté les locaux.

Il devrait être réparé et opérationnel d'ici 48 heures, selon la même source citée par l'agence.

Selon l'Ansa, quarante policiers et carabiniers ont reçu des soins à l'hôpital. Le plus grièvement blessé, touché au foie par un coup de barre de fer, a reçu un arrêt de travail de 20 jours, selon l'agence.

Trois personnes ont également été arrêtées.

Interrogée par l'AFP, la préfecture de police de Rome ne disposait pas en milieu de matinée de bilan officiel.

L'annonce de la mort de Gabriele Sandri, 28 ans, tué par un policier à la suite d'une rixe avec des supporteurs de la Juventus Turin sur une aire d'autoroute à Arezzo (centre-ouest), a soulevé une vague de colère parmi les tifosi italiens, provoquant des affrontements dans plusieurs villes et entraînant l'annulation de matches, dont celui entre l'AS Rome et Cagliari qui devait débuter à 19h40 GMT.

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Source : Freesport

Ambiance de guerre civile en Italie après la mort d'un tifoso

Un supporter a été tué par un policier en Toscane lors d'une rixe entre tifosi. La bavure a entraîné des manifestations anti-forces de l'ordre dans toute l'Italie. Deux matches ont été reportés, un autre interrompu.

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Source : AP

Quatre personnes placées en détention en Italie après une nuit d'émeutes

Les autorités italiennes ont placé en détention lundi quatre personnes accusées d'avoir pris part aux émeutes déclenchées par la mort accidentelle d'un supporter de la Lazio, tué par un policier sur une aire de repos d'autoroute la veille en Toscane.

Gabriele Sandri, un jeune homme de 26 ans disc-jockey à Rome, a été tué dimanche d'une balle dans la nuque alors qu'il était assis dans une voiture. Le policier qui l'a touché avait tiré pour tenter de disperser des supporters qui s'affrontaient sur l'aire de repos.

La police a expliqué être intervenue pour tenter de faire cesser une rixe entre les deux groupes de tifosis, ceux de la Lazio, auxquels appartenait Sandri, et une petite bande de fans de la Juve.

Les policiers se trouvaient de l'autre côté de l'autoroute quand ils sont intervenus.

La mort de Sandri a entraîné la suspension de trois matches de Série A et des émeutes ont éclaté à Rome, Milan et dans d'autres villes.

Le football italien est gangrené par la violence depuis plusieurs saison. En février, la mort d'un policier dans des affrontements après un match de Série A a contraint les autorités à renforcer la sécurité dans et à l'extérieur des stades.

L'agence de presse ANSA a annoncé que l'autopsie du corps de Sandri aurait lieu plus tard lundi à Arezzo, une ville située à environ 200 kilomètres de Rome où il a été tué.

Le policier qui a tiré le coup mortel, dont l'identité n'a pas été révélée, a déclaré dans les colonnes du Corriere della Sera qu'il n'avait visé personne.

"J'étais à 200 mètres", a-t-il dit. "J'ai tiré le premier coup en l'air et le deuxième est parti pendant que je courais."

Dans un communiqué, la police avait d'abord annoncé que le policier avait tiré les deux coups en l'air.

La nouvelle de la mort du supporter a vite circulé dimanche alors que les supporters se rassemblaient pour les matches. Inter-Lazio, Atalanta-AC Milan et Roma-Cagliari ont été suspendus tandis que toutes les autres rencontres ont été retardées de 10 minutes.

A Bergame, où l'Atalanta accueillait Milan, le match a été suspendu après sept minutes quand les supporters de l'Atalanta ont tenté de franchir une barrière de sécurité pour pénétrer sur le terrain.

A Rome, des tifosis ont attaqué des baraquements de police près du stade olympique et pris d'assaut le Comité olympique italien situé près du stade.

Quatre personnes ont été placées en détention à Rome tôt lundi matin, a annoncé la police, tandis que l'agence ANSA affirmait qu'une quarantaine de policiers avaient été blessés.

Tifoso tué - Le policier poursuivi pour homicide par imprudence - 12/11/2007

Source : TSR (avec AFP)

Une information pour homicide par imprudence a été ouverte par la justice italienne lundi à l'encontre du policier qui a tué dimanche d'un coup de feu un supporteur de la Lazio Rome, a annoncé la préfecture de police d'Arezzo (centre-ouest).

Le chef d'inculpation retenu découle des premières conclusions de la reconstitution des faits effectués dimanche, selon la préfecture, citée par l'agence Ansa.

L'avocat de la famille de la victime, Gabriele Sandri, un disc jockey romain âgé de 28 ans, a estimé dimanche que la mort du jeune homme relevait de "l'homicide volontaire".

De son côté, le policier incrimé a affirmé au Corriere della Sera de lundi que le coup de feu mortel était accidentel.

"Je ne visais rien, je ne pointais personne. J'étais au moins à 200 mètres, comment aurais-je pu ? Le premier coup (de feu), je l'ai tiré en l'air et le second est parti alors que j'étais en train de courir, putain de moi. Maintenant je le sais, je suis effondré", a-t-il déclaré selon le quotidien.

La mort du supporteur a déclenché des violences entre tifosi et forces de l'ordre dimanche dans plusieurs villes italiennes, en particulier à Rome dans la soirée.


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Source : Euronews

Sur la vitrine de son commerce déjà noyée de fleurs, le père du supporter tué a affiché ce message : "un sale batârd a assassiné mon fils. Je te maudis à jamais". Une colère partagée par beaucoup d'Italiens qui appellent les autorités à agir pour éradiquer toutes ces violences. Ce lundi matin les Romains constataient les dégâts provoqués par les émeutes de la nuit, notamment au siège du Comité national olympique italien. La police, le gouvernement, mais aussi les autorités du football italien ont prévu de se réunir dans la journée pour évoquer de nouvelles mesures pour contrer la violence des supporters les plus radicaux.

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